dimanche 3 février 2013

Visite du vice-président de la Région au lycée

       Quand les actions syndicales permettent d’obtenir des résultats concrets …

Le vice-président du Conseil Régional en charge des lycées,
M. Jean-Marc Coppola, sera au lycée Artaud
mardi 12 février entre midi et 14 h.

Il répond ainsi à la demande écrite qui avait envoyée à la Région début janvier, signée par les représentants locaux des syndicats enseignants SNES-SUD-CGT-SGEN-SIAES-SNALC.
 ( voir un des messages précédents )
Il compte rencontrer l'équipe de direction et les élus au CA.
Nous pourrons à cette occasion lui organiser une « visite guidée » du lycée, et lui remettre des demandes en ce qui concerne les travaux, les équipements et le matériel.

Pour préparer cette entrevue, nous proposons à tous les collègues une réunion

                         mardi 5 février à 12 h 30 en salle des profs.

dimanche 13 janvier 2013

information syndicale


HEURE D'INFORMATION SYNDICALE

Mardi 15 janvier    11 h - 12 h

            

             La section SNES vous invite à cette occasion à venir vous exprimer et débattre sur les points suivants :
- questions pédagogiques : loi d’orientation, postes, statuts, conséquences au lycée Artaud ; 
- grève du 31 janvier ;                          
- suivi des démarches entreprises auprès de la Région après les AG précédentes. 
  
     Le Ministère de l’Education a donc élaboré le projet de loi d’orientation qui sera présenté au Parlement dans les prochaines semaines. 
     De bonnes intentions affirmées sur le rôle de l’Ecole, en particulier la priorité accordée au premier degré, quelques avancées intéressantes, comme l’annonce de la remise en place d’une formation professionnelle des personnels enseignants : c’est insuffisant pour rompre avec les années de restrictions et de réformes bâclées qui ont eu pour seul objectif de faire des économies budgétaires.
     Le gouvernement ne veut pas revenir sur les réformes du collège et du lycée contre lesquelles les personnels s’étaient largement mobilisés ces dernières années.
     Ce qui veut dire qu’au lycée, si nous ne réagissons pas, les dispositifs actuels vont continuer à s’appliquer : l’AP sera par exemple toujours aussi mal défini dans ses objectifs et son fonctionnement, les EDE garderont un horaire insuffisant.
     Si nous laissons faire, les filières technologiques ne sont pas près de retrouver ce qui  faisait d’elles une voie de réussite pour les élèves en difficulté, et risquent vraiment de disparaître purement et simplement.
     Autre point inquiétant : le projet de décentraliser les formations et le service d’orientation scolaire laisse supposer que l’Etat laissera progressivement la responsabilité pédagogique des lycées aux Régions, ce qui accentuerait la coupure collège-lycée et l’éclatement du service public.
     
      Les DGH des établissements seront bientôt connues. Nous devons donc être très vigilants, car la poursuite de la politique d’austérité dans l’Education risque d’avoir des conséquences négatives au lycée Artaud sur les moyens pédagogiques et les postes existants.  

      Et notre métier ?
      Le Ministre évoque dans ses discours une revalorisation hypothétique et lointaine de la profession, mais qu’il entend lier à une profonde remise en cause de notre statut, avec pour principale conséquence l’augmentation de notre charge de travail.
     Dans l’ensemble de la Fonction publique, les salaires restent bloqués, la journée de carence en cas d’arrêt maladie n’a pas été supprimée, et les dispositifs de recrutement précaire se multiplient. Les créations de postes annoncées ne suffiront pas à combler l’hémorragie que nous subissons depuis plusieurs années.
     Salaires, emploi, retraites : ces revendications seront au centre de la journée de grève du 31 janvier 2013 dans la Fonction publique, appelée par les fédérations de fonctionnaires CGT, FSU, Solidaires.
     Soyons nombreux et nombreuses à faire grève ce jour-là, première occasion de prendre au  mot ce gouvernement : le changement, c’est maintenant, pas aux calendes grecques.

 
        

samedi 12 janvier 2013

Courrier de l'intersyndicale au conseil régional


Voici le texte de la lettre envoyée au Conseil Régional le 8 janvier, 
signée par les représentants syndicaux du lycée Artaud
 CGT/SGEN-CFDT/SIAES/SNALC/SNES-FSU/SUD
Remarque: si certains travaux demandés ont été réalisés (sanitaires des élèves), il reste encore beaucoup à faire. Cette lettre a simplement pour but de rappeler au Conseil Régional que notre lycée doit rattraper le retard pris en matière d'équipements et de rénovation des locaux.                                  
                      


Objet : Demande d’audience pour attribution de personnels et de moyens supplémentaires.

Madame, Monsieur,

Un courrier l’an dernier largement signé par les personnels de la communauté scolaire vous avait alerté sur nos besoins humains et matériels. Nos élus sont également intervenus plusieurs fois en Conseil d’Administration sur ce sujet auprès de Madame Camard, représentante de la Région, qui est bien consciente du problème. Nous réitérons par cette lettre notre demande avec d’autant plus d’insistance que la situation ne s’améliore pas vraiment.
En tant que lycée pilote pour l’accueil des agents handicapés, le lycée A. Artaud devrait bénéficier de postes supplémentaires d’agents de manière à assurer le surcroît de travail. Ce n’est pas le cas.
Notre établissement souffre cruellement d’un manque de moyens matériels et d’équipements qui nuit au bon fonctionnement de l’établissement, à la qualité de l’enseignement pour nos élèves ainsi qu’aux conditions de travail des personnels :
-         Le CDI du lycée ne possède que 6 ordinateurs fixes (2 postes supplémentaires doivent être récupérés à l’interne), aucun ordinateur portable, ce qui rend par exemple impossible le travail de recherche d’une classe dans le cadre des TPE en 1°et Tle ou de l’Accompagnement Personnalisé en Seconde.
-         Toutes les salles ne sont toujours pas équipées d’un vidéo-projecteur relié à un ordinateur, ce qui exclut le travail d’analyse d’images animées et, plus largement, handicape lourdement les pratiques pédagogiques dont devraient pouvoir bénéficier nos élèves.
-         Certaines salles n’ont pas de rideaux ou bien ces derniers sont déchirés ; de nombreux volets roulants sont bloqués, ce qui bien sûr occasionne des problèmes de fonctionnement (éclairage permanent ou projection impossible).
-         Les travaux inhérents à la réforme des sections STI2D  sont loin d’être terminés ; les sections SIN et EE ne sont pas accueillies dans de bonnes conditions et équipées comme il faudrait.
-         Nous ne disposons que de 4 photocopieurs, dont un photocopieur/imprimante, pour plus de 160 enseignants, ce qui génère beaucoup d’attente et occasionne des pannes fréquentes d’appareils déjà anciens et fragiles. Aucune imprimante en salle des professeurs.
-         Le parc informatique de la salle des professeurs est insuffisant et ne permet pas aux enseignants de travailler dans des conditions normales notamment dans la saisie informatique quotidienne des absences. C’est donc à la maison que la plupart d’entre nous saisissent les absences, ce qui diffère le traitement de l’absentéisme par la Vie scolaire.
-         Il n’y a pas de toilettes pour les 160 enseignants, qui utilisent celles de l’administration.
-         L’état des sanitaires des élèves, comme nous l’avons maintes fois signalé auprès de vos services, est absolument indigne.
     Nous souhaitons d’abord que toutes les demandes d’équipements faites par le CA dans le cadre du PRELP soient accordées, ce qui permettrait déjà de combler une partie du retard.
     Nous avons aussi l’honneur de demander à Monsieur Coppola, vice-président de la Région en charge des lycées, de venir rapidement nous rencontrer au lycée pour évoque l’ensemble de ces dysfonctionnements.
Nous savons pouvoir compter sur vous pour assurer à notre lycée, dont vous avez en charge le fonctionnement, des moyens et des équipements à la hauteur de ses besoins.

Dans l’attente, veuillez croire, Madame, Monsieur, à notre attachement au service public d’éducation.


jeudi 20 décembre 2012

Les STI2D au lycée Artaud à la fin 2012


 Eviter le point de rupture.

le SNES continue à revendiquer une remise à plat de la réforme et un abandon du changement de discipline imposé pour tous les collègues.

L'enseignement technologique doit avoir un avenir en France car il est une des voies de la réussite scolaire et il correspond à un besoin pour la formation de techniciens et ingénieurs pour le pays.

Néanmoins, le ministère fait la sourde oreille, le projet de loi d'orientation scolaire ne dit mot sur la question du lycée, de la réforme Chatel, de la réforme de l'enseignement technologique. Tout cela est renvoyé à un hypothétique bilan tiré fin 2013, en attendant les réformes s'appliquent, et dans notre pratique professionnelle nous devons agir pour que l'irréversible ne soit pas atteint, nous devons développer des solidarités de travail pour pouvoir réorienter le système dans le sens où nous le désirons.

Au lycée Artaud, la situation est particulièrement préoccupante tant sur les effectifs que sur les locaux ou les dotations pédagogiques, c'est l'existence même des 3 sections qui est en cause.




 Le but de cet article est de :

faire l'état des lieux, préserver l'avenir des trois sections ITEC SIN et EE, demander à la région l'investissement nécessaire, demander au rectorat et à l'inspection un soutien (pas de fermeture de postes à la rentrée , maintien des trois sections) demander à la chef d'établissement une prise en charge de ce problème en matière de recrutement d'élèves, en terme de DGH .

Remarque: il est à noter que l'équipe de direction du lycée ne peut être en aucune manière tenue pour responsable des dysfonctionnements constatés, et qu'elle a fait le maximum, en particulier le chef de travaux, pour faire en sorte que les installations puissent fonctionner malgré toutes les difficultés rencontrées dans le réaménagement des locaux.    

1/ Les effectifs :

ils sont inquiétants mais on peut redresser la barre

1 STI2D ITEC : 18 élèves

Term STI2D ITEC : 22 élèves

1 STI2D SIN : 18 élèves

Term STI2D SIN : 29 élèves

1 STI2D EE : 13 élèves

Term STI2D EE :

pour une capacité d'accueil de 87 élèves par niveau (soit 174)

CIT : 5 groupes de 16 élèves en 2012/2013 ( 6 groupes en 2011/2012 ).



2/ l'état des locaux

EDE SI CIT :

C I T : En l’attente de la continuation des travaux ( suite des cloisons ITEC ), l’éclairage est très faible et le chauffage presque inexistant ( température à vérifier ),

S I :

Enseignement transversal : les travaux ont eu lieu. Les avis sur la configuration de la salle divergent d'un collègue à l'autre (certains la trouvant accueillante d'autres pas du tout). Même si la surface prévue pour cet enseignement peut paraître suffisante, la réalité est toute autre : avec une classe regroupée ( par ex 1ère SIN + EE) on atteint un effectif de 31 élèves . Alors où les caser ? La solution de secours fut de disposer de la petite salle H01 « humide les jours de pluie » (près des WC), dans cette même salle nous avons enfin obtenu 4 PC.

La solution pérenne serait de limiter cette salle d’enseignement transversal à 26 élèves maxi.

Dans cette phase de transition, l'installation se fait au rythme de l'équipe pédagogique en collaboration avec le chef des travaux.


 Enseignement de spécialité SIN

la situation est inacceptable locaux exigus, mal aérés, sombres, bas de plafond, couloir séparant les deux salles.

Le nouveau labo de SIN n’en a que le nom, en effet peut-on parler de labo pour ce qui ressemble davantage à une cave , un sous sol, sans air (la température y sera suffocante dès les premiers beaux jours) , sans lumière, traversé par un horrible tuyau bruyant, avec des fenêtres, ou plutôt des lucarnes qui ne laisse presque rien passer, dont l’une , cassée, vient d’être condamnée, un plafond à 2m30 qui donne envie de baisser la tète quand on rentre et sous lequel on se sent écrasé , des murs crasseux, des fils électriques qui courent partout car pour alimenter ce « labo » nous ne disposons que de quelques prises murale (16A) qui ne suffisent pas à fournir la puissance demandée, il faut donc aller se brancher dans la salle à coté, difficile de faire le ménage dans ces conditions, dangereux même pour le personnel et les élèves, il ne faut pas se prendre les pieds dedans et encore moins renverser un seau d’eau ! Certes il y a désormais la surface, mais elle n’est pas encore utilisable car les cloisons ne sont toujours pas tombées, quand cela sera-t-il fait, on n’en sait encore rien, il faudra encore pousser les meubles, débrancher, rebrancher, nettoyer, repeindre les murs (soyons fous !) il est donc impossible d’envisager de quelconques projets un peu sérieux dans cette salle exigue, ni même de simples TP dans de bonnes conditions, on ne peut pas circuler, les élèves sont organisés en « îlots », nouveau concept à la mode des inventeurs de la STI2D, tous orientés dans des directions différentes, favorisant les bavardages, empêchant le prof d’intervenir facilement sur une table à moins de faire dégager les élèves ou de s’allonger sur la partie longue de la table pour atteindre le matériel qu’il faut bien évidemment transporter et ranger chaque fois qu’on en a besoin car bien sur il n’y a pas une étagère, un tiroir ni le moindre rangement. Et pourtant les projets doivent mettre en œuvre du matériel et des appareils, (il n‘y a pas que des activités informatiques), difficulté pour circuler, pour s’asseoir, le bureau prof (encore un ancien établi) trop près du mur et derrière lequel on est coincé, le tabourets élèves doivent être changés, il manque des armoires, des ordinateurs pour les TP réseaux, (l’installation du switch est en cours), des bandeaux manquent encore sur les tables, il manque une installation électrique digne de ce nom avec un tableau électrique et les appareillages de sécurité, la connexion au serveur par wifi est encore provisoire, il manque le point d’eau promis.

L'installation électrique est burlesque et serait dangereuse si nous manipulions un peu de puissance. Elle est plus que hors norme.

Le réseau WiFi est mal adapté aux bureaux à carcasse métalliques car les PC sont faradisés de fait.

Il n'y a pas d'espace de rangement pour les matériels et les projets. Du coup la surface de la salle (conforme au référentiel, c'est le seul point) est très mal utilisée et le matériel n'est pas en sécurité.

L'équipement en bandeaux des postes de travail est incomplet et le résultat final sera un équipement dépareillé ! (bien pour du neuf !!!)

Le projecteur vidéo est un modèle d'entrée de gamme et monté de façon à le rendre désagréable aux élèves (contre mon avis pourtant motivé).

Points positifs : on a assez d’ordinateurs maintenant, la configuration logicielle est propre et homogène et l’équipe de maintenance info disponible et efficace).

Bref on ne se sent vraiment pas bien dans ce labo, les élèves visiblement non plus.. difficile d’y rester pour travailler après la sonnerie.

Autre point dont personne ne parle : quand aurons nous des toilettes dignes de ce nom dans ce bâtiment ? Ces dernières sont vraiment indignes…

Enseignement de spécialité EE

là aussi les conditions ne sont pas dignes sol amianté (demande de saisie du CHS), courants d'air froids dans la salle, sécurisation des locaux non assurés, éclairage défaillant, circuits électriques mono et tri à revoir

En EE au lycée du matériel a été commandé en septembre, et on a reçu une toute petite partie (appareils de mesures) qui ont été dérobés (salle non sécurisée). S'il arrive, ce matériel ne sera certainement pas utilisé cette année car les projets démarrent dès janvier.  A noter également que pour les EE, nous ne disposons que d'une seule source d'énergie triphasée et d' aucun banc moteur. C'est un comble pour une spécialité qui porte le terme" ENERGIE". Nous travaillons essentiellement que sur les postes informatiques. 

Enseignement de spécialité ITEC :

Les travaux ont eu lieu, pour l’instant, le chauffage n’est pas efficace et certaines dalles du plafond sont encore absentes.

Les aérothermes du couloir ne fonctionnent pas.






 3/ le matériel pédagogique :

Enseignement transversal : les systèmes sont là mais il faudra du temps pour tous les mettre en œuvre, il manque quelques postes informatique dédiés aux systèmes, du matériel de mesure ainsi que le renforcement du réseau (câblé au lieu du wifi).

L'équipement de base prévu n'existe pas: il manque des ordinateurs, un tableau interactif (les maternelles ont ce type d'équipement), pas de logiciel de contrôle des activités internet des élèves sur le poste prof alors que cela existe dans d'autres sections. Ces manques, pourtant soulevés maintes fois, sont ignorés.

Globalement, les conditions de travail ne sont pas bonnes.

Les différents échos montrent une interrogation des élèves et des parents sur le transversal.
Remarque: les armoires sont pleines de valises qui attendent. Pléthore de matériel? Oui. Pourtant, plus de quoi acheter des cartouches d'encre ou du petit matériel.
Question:  les achats ont ils été raisonnés? Acheter un matériel plusieurs milliers d'euros pour 4 élèves maxi par séance est inadapté. D'autres achats, effet vitrine, ne présentent que peu d'intérêt.
Plusieurs achats de ce type ont été effectués depuis l'ouverture de la section et cela est manifestement une erreur. Nous aurions dû mettre en place une structure adaptée et agréable dans la salle transversal et seulement ensuite l'équiper en fonction des dotations.

Enseignement de spécialité ITEC :

l'action que nous avons menée l'année dernière a porté ses fruits, nous avons pu « sauver » 4 machines outils à commande numérique et les utiliser comme support pédagogique alors qu'elles étaient programmées pour être bradées. Les ordinateurs de remplacement sont toujours en attente et le matériel pédagogique (chaîne de fonderie et banc d’essai des matériaux) sont promis, les délais de livraison ne sont pas connus

L’enseignement en projet nécessite un budget de fonctionnement conséquent, on se dirige vers l’achat de produit standard plutôt que de fabriquer sur place ( Machines et espace se réduisent ).

Enseignement de spécialité SIN : L'équipement est encore très nettement insuffisant .

L'équipement est très inférieur au référentiel et insuffisant dans l'état pour réaliser des projets. Les achats sont toujours prévus avec un temps de retard quand ils sont faits. L'hexacopter est ainsi prévu depuis plus d'un an maintenant et s'il arrive à la rentrée, il ne sera pas possible de préparer sérieusement des projets. Aujourd'hui, le seul matériel dont on dispose est un robot Tetrix et un télescope ETX90 acheté sur le budget du bac 2012 électronique.

Enseignement de spécialité EE : l'état des locaux ne permet pas l'installation de matériel onéreux, une partie de la dotation a été volée, il est impossible aujourd'hui de donner un enseignement pratique dans une salle où il n'y a ni oscilloscope, ni appareil de mesures, quasiment pas de systèmes.

Les écrans prennent toute la place sur les bureaux, il n'y a plus de vidéo projecteur. La section est en grand danger.



Il est encore temps avant l'arrivée de la DGH de se mobiliser tous ensemble pour relancer nos sections, pour échanger nos pratiques, pour éviter les mesures éventuelles de carte scolaire.

Pour cela, le Rectorat, l'administration du lycée et le conseil régional doivent répondre à nos demandes.



Les collègues enseignant en STI2D au lycée Artaud

la section syndicale SNES

vendredi 14 décembre 2012

Compte-rendu HIS 14/12/12


Entre 30 et 40 personnes se sont réunies à l'appel des sections syndicales SNES, SUD, CGT, pour débattre de la situation du lycée.

* Equipement, matériel; travaux:
Après compte-rendu des délégations au Proviseur et des deux derniers conseils d'administration, il a été décidé d'envoyer une lettre à la Région et de demander au Vice-Président en charge des lycées de venir effectuer une visite et constater par lui-même la vétusté des locaux et installations. Les travaux inhérents à la réforme des séries STI sont loin d'être terminés et les sections SIN et EE ne sont pas accueillies dans de bonnes conditions et équipées.
Rien n'est encore prévu pour remplacer les fenêtres et pour améliorer l'étanchéité des locaux. Le lycée demeure en déficit d'équipements en matériel informatique et vidéoprojecteurs.


 * Hygiène et sécurité
La commission se réunit le 20 décembre. Tous les collègues ayant connaissance d'un problème de ce type peuvent remplir une fiche santé, sécurité au travail qui se trouve dans le couloir de l'intendance et la remettre au chef d'établissement en laissant une copie aux représentants syndicaux au CHS.

* Postes d'agents
Le lycée Artaud est reconnu comme établissement pilote pour le recrutement des personnels handicapés, l'AG demande au conseil régional de prévoir des postes supplémentaires d'agents pour pallier le déficit en moyens humains. 

Sur la maintenance informatique, un seul agent STIL pour 3 établissements et un professeur dont le détachement est chaque année remis en question, ne peuvent faire face à tous les travaux de maintenance informatique nécessaires.

* Questions pédagogiques.
La réforme des évaluations du bac en langues vivantes introduit des inégalités entre élèves et établissements, une surcharge de travail non rémunérée pour les enseignants et une remise en cause du caractère anonyme et nationale des examens.
L'inspection cautionne ce dispositif et contribue à une caporalisation du travail des enseignants.

La réforme STI2D relève de la même volonté de déposséder les enseignants de leur liberté pédagogique, de leur imposer une polyvalence dont ils ne veulent pas et qui ne correspond pas à leur formation universitaire et à leur concours de recrutement.

* Le New Public Management au lycée Artaud
Les relations entre les personnels et l'administration se dégradent, celle-ci faisant preuve d'autoritarisme dans tous les domaines: mails fréquents et déplacés, attitude méprisante lors du dernier conseil pédagogique. L'AG a discuté d'une réaction collective et solidaire devant de telles attitudes, décidée à ne pas baisser la tête et à faire respecter notre statut.

* Rappel de la manifestation pour l'égalité des droits samedi 15 décembre. L'association Le Refuge interviendra de nouveau au lycée en mars.


Le SNES déposera une heure d'information syndicale pour le 15 janvier sur le contenu du projet de loi d'orientation débattu fin janvier.

Pour connaître le projet de loi, cliquez ici





 

lundi 10 décembre 2012

Contrats avenir-professeurs




Au menu du CA du lycée Artaud du 4 décembre, figurait parmi les points de l’ordre du jour, l’autorisation que le CA avait à accorder au proviseur de recruter un contrat d’avenir professeur.

De quoi s’agit-il ?

Au mois d’août, le Parlement a voté une loi mettant en place les « contrats d’avenir », qui s’appliqueront dans le second degré sous forme de « contrats d’avenir professeur ».

Partant du constat, que nous partageons, que les jeunes de milieux défavorisés ont plus de difficultés, depuis l’élévation du niveau de recrutement, pour aller vers les métiers de l’enseignement, le Ministère créerait ainsi une sorte de « prérecrutement » .

Dans le détail : des étudiants boursiers, en licence ou M1, seront engagés sur des contrats d’un an, renouvelables pour un total de 3 ans.

Ils devront s’engager à présenter des concours de recrutement.

Le problème est que les décrets d’application de cette loi ne sont pas encore sortis.

Ce qui est connu actuellement:

- Quelle tâche pour ces personnels ? Dans les lycées et collèges, selon la plaquette de présentation du Ministère:

«  pratique accompagnée intégrant une prise en charge progressive de séquences pédagogiques en présence et sous la responsabilité d’un enseignant ; éventuellement, participation à l’évaluation d’activités (en master 1) ». ( Correction de copies ?) « Quel que soit votre niveau d’études, vous participerez aux activités de soutien et d’aide ou d’accompagnement individualisés organisées dans l’école ou l’établissement scolaire. » Bref, un travail pédagogique complet.

-Quel horaire ? Le texte ministériel fait référence à12 h hebdomadaires… Mais la loi fixe pour maximum la moitié de la durée légale du travail. Comme il s’agit de contrats de droit privé, on peut craindre qu’en l’absence de textes précis, ce ne soit 17 h 30 !

Difficile de préparer sérieusement des concours dans ces conditions…

-Quelle rémunération ? 400 euros de salaire ( ! ) avec des bourses diverses, on arriverait, tout compris, en moyenne à 900 euros…


Tel qu’il existe dans son imprécision, ce dispositif fragilise donc un peu plus des personnes déjà en situation précaire. Il grignote les garanties statutaires générales de la Fonction publique en donnant aux chefs d’établissement un pouvoir de recrutement sur ces personnels.

Il ne ressemble en aucune manière à un vrai « prérecrutement » qui puisse attirer des jeunes étudiants.

Le Recteur, qui veut commencer le recrutement en janvier, a voulu forcer la main aux établissements en demandant un vote en CA pour des autorisations qui ressemblent donc à des chèques en blanc. C’est sur ce flou qui peut conduire à toutes les dérives que nous avons argumenté, et que l’écrasante majorité du CA ( 12 voix contre, 2 pour, 4 abstentions ) a refusé de donner cette autorisation.

La bataille continue pour mettre en place une politique de recrutement vraiment attractive pour des jeunes de toute origine sociale.

samedi 8 décembre 2012

Refondation de l’Ecole - Des orientations contrastées : les débats sur les textes d’application seront déterminants

6 décembre 2012

 
Communiqué de presse SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU
Cherchant à maintenir des équilibres issus de la concertation, le projet de loi de « refondation de l’Ecole » répond partiellement à des attentes fortes de la profession : suppression de la note de vie scolaire, redéfinition du « socle commun de connaissances, de compétences et de culture » confiée à « un conseil supérieur des programmes », suppression de « l’apprentissage junior », volonté d’une véritable formation initiale et continue des enseignants, qui reste à construire, réaffirmation du rôle de l’éducation nationale dans la formation continue des adultes… Il réaffirme la volonté de lutter contre les sorties sans diplôme ou qualification.
Cependant, il renvoie les sujets les plus conflictuels à la rédaction des décrets d’application ou à la loi de l’acte III de la décentralisation, que ce soit sur la mise en oeuvre d’une meilleure articulation entre le premier degré et le collège, sur le devenir de l’orientation solaire et de ses personnels et sur le pilotage des cartes de formation professionnelles et technologiques.
Si le volet programmation, avec la confirmation des créations d’emplois dans les 5 années à venir, traduit la priorité donnée à l’éducation et à la jeunesse, le projet de loi et son rapport annexé ne donnent pas d’indications sur les améliorations que les personnels du second degré attendent et qui sont fondamentales pour réussir « une refondation » en termes de conditions de travail et de revalorisation de leurs métiers.
Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU considèrent que la création d’un cycle artificiel CM2-6ème, par ailleurs piloté au moins pour une part par un conseil école-collège, ne peut être la réponse au problème posé par la liaison entre le primaire et le secondaire. Le collège doit être mieux affirmé comme la première étape d’un second degré qui amène toute une génération dans une des trois voies du lycée qui reste le grand oublié de ce projet.
Le SNES le SNEP et le SNUEP rappellent leur l’ambition de démocratisation de l’accès aux diplômes de niveau IV et aux qualifications et, à ce titre, regrettent que cette ambition n’ait pas trouvé de traduction par la prolongation de la scolarité obligatoire à 18 ans.

Beaucoup d’éléments restent donc à préciser pour concrétiser certaines ambitions que semble vouloir porter ce projet de loi.
Face aux incertitudes qui demeurent au regard du prochain projet de loi de décentralisation, le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU réaffirment leur opposition à toute décentralisation de l’orientation scolaire ou mise sous double tutelle Etat-Régions des conseillers d’orientation-psychologues dont la contribution à la réussite scolaire doit être réaffirmée. A ce titre, ils combattront la vision restrictive de l’orientation scolaire développée dans le projet de loi d’orientation et son rapport annexé. Par ailleurs ils s’opposent à toute perspective de décentralisation du pilotage de la carte des formations professionnelles et technologiques.
Le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU alertent les personnels sur certains dangers potentiels de ce projet. Ils les appellent à s’exprimer publiquement dès maintenant sur leurs exigences et aspirations. La plus grande vigilance étant par ailleurs nécessaire lors du débat parlementaire, ils les appellent à peser dès à présent sur les choix non tranchés par la loi et qui devront l’être par le ministre dans les mois qui viennent.

Refondation de l’Ecole : des choix importants restent à faire

Communiqué de presse FSU
Les Lilas, le 6 décembre 2012

Le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école est enfin connu !

La FSU regrette d’avoir découvert ce projet en même temps que la Presse, et particulièrement le rapport annexé, sur lequel elle n’a pas été consultée. Le dialogue social devra à l’avenir permettre une concertation plus approfondie.
La FSU partage un certain nombre des orientations données dans ce projet : l’éducation première priorité nationale avec confirmation des 60 000 créations d’emplois, la priorité à l’école primaire, plus de maîtres que de classes, la scolarisation à l’école maternelle, le rappel des valeurs qui doivent fonder l’école et être transmises par elle, l’objectif d’élever le niveau de qualification et de réduire les inégalités, la fin de l’apprentissage junior pour les jeunes de moins de 15 ans, la révision de l’éducation prioritaire…
La FSU note que certaines propositions qu’elle porte ont influencé l’écriture du texte : reprise de la notion de culture dans le socle et réécriture de celui-ci, révision des programmes, création d’un Conseil Supérieur des Programmes, insistance sur l’amélioration de la formation initiale et continue des enseignants qui reste à construire réellement.
Mais ce projet comporte également des absences ou des continuités avec les politiques précédentes qui ne permettront pas les transformations nécessaires. C’est en particulier le cas de l’avenir de l’orientation scolaire et de ses personnels ainsi que du pilotage des cartes de formation professionnelles ces deux sujets étant renvoyés à la loi de décentralisation, ce qui ne saurait rassurer les personnels. C’est aussi le cas du lycée, dont le lycée professionnel, trop absents des perspectives à venir. La progressivité des apprentissages ne doit pas seulement être pensée en cohérence de la maternelle au collège, mais bien intégrer le lycée. Il s’agit là d’un outil indispensable de démocratisation du système éducatif. La FSU rappelle sa proposition de prolongation de la scolarité obligatoire à 18 ans.
Les évolutions nécessaires des métiers, des pratiques professionnelles, doivent être affirmées comme levier de transformation. Il convient aussi d’introduire de nouvelles modalités de pilotage du système éducatif.
Enfin, la FSU continue d’affirmer que les personnels sont les acteurs majeurs des évolutions, le travail de concertation, d’équipes pédagogiques et d’équipes pluri professionnelles doit être davantage mis en perspective. Les missions des personnels doivent être confortées. Des perspectives d’amélioration de leurs conditions de travail et de rémunérations sont nécessaires alors que par ailleurs, nous vivons une crise importante de recrutement.
Beaucoup de questions sensibles seront traitées par les textes d’application. La FSU attend maintenant que le Ministre de l’Éducation donne un agenda de négociations qui devra préciser les chantiers qui seront menés dans les prochains mois et le calendrier de travail.
Les attentes sont fortes. Les enjeux pour l’avenir des jeunes sont importants. Il n’y a pas de temps à perdre.

STI2D versus STI

La mise en application de la réforme pose d'énormes problèmes aux collègues tant sur la cohérence des programmes, que sur les équipements et aménagement de locaux.
 
Au mois d'octobre une assemblée générale des profs du lycée s'était montrée solidaires de leurs collègues notamment sur la question du changement de discipline imposé par le ministère, et avait envoyé ce courrier resté sans réponse.
La question est toujours d'actualité.

Les Enseignants du lycée Antonin Artaud
13013 Marseille
réunis en assemblée générale le 4/10/212

motion votée par 30 collègues présents de toutes disciplines


à Monsieur le Ministre de l'Education Nationale
s/c de Monsieur le le Recteur de l'académie d'Aix Marseille
s/c de Madame la Proviseur du lycée Artaud



Monsieur le Ministre,

Vous persistez dans sa volonté d’imposer à tous les enseignants de STI un changement de discipline. Comme cela ne peut se faire d’une manière réglementaire, vous leur avait d’abord ordonné, par la circulaire du 27 juin, de formuler eux-mêmes cette demande de changement. Après que l’écrasante majorité des collègues ait refusé de répondre à cette injonction, le Rectorat d’Aix-Marseille a demandé aux inspecteurs de faire pour chaque enseignant une proposition de pré-positionnement dans l'une des 4 nouvelles disciplines. En l'absence de réponse, cette proposition serait réputée acceptée.
Les enseignants du lycée Artaud soussignés
  • dénoncent cette grave atteinte aux statuts et qualifications,
  • vous demandent d’abroger la circulaire du 27 juin, de remettre à plat la réforme de la série STI et d’ouvrir des négociations sérieuses sur l’avenir des formations technologiques qui étaient, avant les réformes, une voie de réussite pour les élèves en difficulté avec l'abstraction ,
  • soutiennent leurs collègues de STI dans leur refus de se soumettre à la procédure imposée par le Rectorat,
  • considèrent que cette question concerne tous les enseignants, une même situation pouvant se reproduire dans d'autres disciplines au détour d'une réforme de structure.

Veuillez croire, Monsieur le Ministre, à notre attachement au service public d'éducation.

Pour l'AG